Henri Giraud n’est pas un enfant de la balle, et pourtant il goûte à la scène dès son plus jeune âge. En effet, c’est à 6 ans qu’il apprend la musique, l’accordéon, et donne se premiers concerts dans une troupe de spectacle amateur. Ce groupe artistique jouant des comédies musicales, Henri s’initie à la comédie et à la chanson. En grandissant, il joue des rôles de plus en plus importants, et adolescent, il est déjà le comique de la troupe. Vers 15 ans il écrit ses premiers sketchs qui sont insérés avec succès dans le spectacle. Peu après 20 ans il devient le coauteur des livrets des comédies musicales jouées par le groupe, et depuis quelques années il en est l’auteur à part entière et le metteur en scène.
Tout au long de ces années, ce touche à tout du spectacle s’essaie à de nombreuses disciplines: le théâtre, le cinéma dans des courts-métrages, la ventriloquie, la magie, la jonglerie, les marionnettes, et fait des imitations.
Il en est une qu’il réussit particulièrement bien, et de mieux en mieux l’âge venant, c’est celle de Coluche. Il faut dire que même physiquement il y a un petit quelque chose de ressemblant! Henri est un vrai fan de l’amuseur en salopette, et c’est presque instinctivement qu’il reproduit ses gestes et ses intonations. Les spectateurs de ses comédies musicales le lui font remarquer d’ailleurs. Il ne se passe pas une représentation sans que quelqu’un lui dise: « on ne vous a jamais dit que vous ressembliez à Coluche? » Il n’y prête guère attention jusqu’au jour de 1987 où, dans un journal de télévision, il apprend la création du Sosie-Club de France. Le siège en est à Villeurbanne, c’est près de chez lui... et si Henri tentait sa chance. Il accentue la ressemblance, se coiffe comme Coluche, porte des lunettes rondes, et se présente muni de la salopette rayée à la première assemblée générale des sosies français. Il y est très remarqué.
1988 il donne son premier « Tchao l’Enfoiré ». Depuis, le succès est chaque fois présent, et les spectateurs parfois très émus viennent remercier Henri. Après plus de 2000 représentations le rire et l’émotion sont toujours au rendez-vous. Henri peut désormais être seul en scène, ou accompagné de cinq musiciens dans un spectacle de près de 2 heures. Depuis 2009, Henri joue parallèlement à « Tchao l’Enfoiré », une autre version de son hommage à Coluche, intitulée « Je me marre ! »
La qualité de son imitation vocale fait qu’Henri est retenu pour avoir une scène « parlée » dans le film « Podium » de Yann Moix avec Benoit Poelvoorde, et tout récemment pour tourner avec Emma De Caunes, dans une mini série pour Canal+ « Rien dans les poches », mise en scène par Marion Vernoux et produite par Alain Chabat.
Une fois le spectacle terminé, Henri redevient modestement monsieur Giraud. Pas question pour lui d’attirer les regards. Il est avant tout un comédien qui joue un personnage sur scène, et uniquement là.
Références: Plus de 2000 représentations à ce jour
Télévisions: « Double jeu » de Thierry Ardisson France 2, « Thé ou Café » de Catherine Ceylac France 2, Journal de 13h TF1, stations régionales FR3, TLM, TL7, etc...
Courts metrages : « Le festin de la peur » (1993), « Marc et les nuages » (1994), « Passage à l’Ouest » (1997),
Cinéma : « Podium » de Yann Moix (2004), « Rien dans les poches » de Marion Vernoux (2008)
Tournées avec Zouc Machine en 1998, Les Vagabonds en 2004, Fabienne Thibeault en 2005
1ères parties de : C.Jérome, Herbert Léonard, Patrick Juvet, Patrick Hernandez, Alain Turban, Marie Myriam, Jean-Marie Bigard, Fanny, Patrick Topaloff, Début de Soirée, Jane Manson, Jean-Luc Lahaye, André Lamy, Boney M., Jacques Maillot, Dave, Les Forbans, Les Vagabonds, Jean Roucas, Fabienne Thibeault, Carlos, François Valéry, Stone et Charden, Peter et Sloane, Nicolas Peyrac, Alan Williams (Les Rubettes)...
Festivals du rire: Le Vigan (30), Tarare (69), Le Touquet (62), Toulouse (31), Bagnols sur Cèze (30), Draguignan (83)
Coluche est irremplaçable. Henri le sait. C’est pourquoi sa seule ambition est d’essayer de le faire revivre quelques dizaines de minutes, en jouant son rôle sur scène.
Il sait que le public est prêt à y croire et que l’essentiel, c’est que Coluche ne soit pas oublié.